La présente page a vocation de présenter quelques valeurs et positions défendues par le SFP, sans aucune vocation à l’exhaustivité. Les éléments ci-dessous présentés ne répondent à aucun ordre précis. Ils constituent des thèmes sur lesquels notre position est plutôt clairement définie. La « parité » n’a pas moins d’importance que le droit de grève. Il s’agit juste d’un sujet évoqué plus récemment.


Cadres

Le Syndicat de la Fonction Publique milite pour un développement de l’encadrement au sein de l’administration Polynésienne. La politique du recrutement « manœuvrial » pour raisons diverses (électorales, familiales, etc) a fait son temps. Néanmoins, ce développement devrait être menée en partenariat avec les agents concernés, notamment en encourageant la promotion interne, et en fournissant aux personnels des formations adaptées.


Cumul des emplois et/ou charges publiques

Qui prétend être capable d’occuper plus d’une charge publique à la fois démontre qu’il les bâcle toutes, et qu’il n’est digne d’aucune.


Droit de grève

Le droit de grève est un droit acquis et Constitutionnellement prévu. Toutefois, compte-tenu de la notion de Service Public, la grève doit néanmoins rester l’exception et non la règle, et les agents publics ne doivent en aucune façon être instrumentalisés.


Emplois fonctionnels

Le Syndicat de la Fonction Publique se bat pour la défense de tous les Agents Publics, autant que possible sans exceptions. A ce titre, si nous privilégions évidemment le dialogue, et que nous essayons autant que possible de prendre l’attache des hiérarchies concernées (nos Statuts prévoient la défense des emplois dits « fonctionnels »), en définitive, sera privilégiée la défense du salarié (qui n’est pas rémunéré par l’administration pour défendre sa politique).


Environnement

Le Syndicat de la Fonction Publique porte un respect particulier à l’environnement. A ce titre, la voie numérique sera privilégiée au maximum pour éviter toute utilisation de papier inutile.


Travail et insertion des handicapés

Le Syndicat de la Fonction Publique est attaché au droit des handicapés d’accéder à la fonction publique sur des emplois adaptés. Notre administration doit être en mesure de réserver des quotas de postes pour accueillir les travailleurs handicapés. En revanche, le recrutement ne doit pas échapper à l’égalité des chances à chacun que doit offrir la fonction publique à tout citoyen, et des concours de recrutement spécifiques doivent être ouverts pour les handicapés. Les concours doivent être structurés selon les niveaux de handicap, tout comme les postes ouverts à concours.


Parité

Le monde syndical est très souvent exonéré d’obligations qui pourtant relèvent du bon sens. Si nous ne militons pas pour une parité « imposée » par la réglementation, nous encourageons les femmes qui sont en sous-représentation dans le milieu syndical, à participer à la représentation des salariés au plus haut niveau.


Equité de traitement

Au-delà de la simple valeur Constitutionnelle de ce principe, le Syndicat de la Fonction Publique est profondément attaché à cette notion, régulièrement bafouée par les administrations au sens large du terme. Il est déplorable de constater que les prérogatives exorbitantes au droit commun qui sont « reconnues » par la société à l’administration dans le but d’assurer ses missions, servent en fait, à passer outre des idées qui devraient être fondamentales au sein de notre Pays.


Fonctionnaires d’Etat Détachés dans l’Administration (FEDA) de la F.P.T.

Les FEDA employés dans la filière administrative ne sont plus d’aucune utilité à la Polynésie française. Il existe aujourd’hui suffisamment de cadres polynésiens formés dans ce domaine. La sur-rémunération de ce type de postes a « mercenarisé » ces agents qui, sachant qu’ils regagneront un jour la France, sont prêts à travailler sur toute demande de leur hiérarchie, qu’elle soit ou non utile au Pays. La présence de certains agents depuis plus de 10 ans, sans qu’aucun transfert de compétence ne soit constaté, suffit à illustrer ce propos. En ce qui concerne les agents originaires de la Polynésie française qui relèvent de ce statut, il leur appartient (à notre sens du moins) de faire un choix. On ne saurait raisonnablement prétendre pouvoir disposer d’une indemnité d’éloignement liée à la France alors que l’on est originaire de la Polynésie française, qu’on y réside et que l’on fait tout pour y rester. Enfin, ce type de poste n’a aujourd’hui de sens que dans des filières très techniques, à un haut niveau et uniquement lorsqu’il s’accompagne vraiment d’un transfert de compétences.


Heures de décharge syndicales

Le SFP souhaite que les heures de décharge syndicales qui permettent à des agents d’accomplir en lieu et place de leur travail, leur action syndicale, soient employées uniquement pour la défense des agents publics, et non pour autre chose. Les heures de décharge sont calculée en fonction du nombre d’Agents exerçant dans la fonction publique et non en fonction du nombre de votants. Ne pas voter aux CAP et CTP, revient à signer un chèque en blanc aux centrales syndicales pour assurer (ou non) votre défense… Alors votez !


Obligation faîte aux fonctionnaires se conformer aux instructions des supérieurs hiérarchiques

La phrase exacte est « Obligation faîte à tout fonctionnaire, (…) [de] se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public »
​Le Syndicat de la Fonction Publique considère que la partie en italique de cette phrase, présente dans la plupart des Statuts d’Agents Publics, ne devrait pas exister. Un fonctionnaire devrait pouvoir refuser l’exécution d’un acte illégal même si ce dernier ne trouble pas l’ordre public. L’obligation telle que formulée dans sa complétude ne correspond pas à l’idée d’un état de droit. En effet, bon nombre des droits fondamentaux des personnes n’affectent pas l’intérêt public. Telle que rédigée, cette obligation impose à un fonctionnaire d’accepter les ordres même illégaux de sa hiérarchie, dès lors que ces derniers ne compromettent pas des intérêts publics, donc même s’ils portent atteinte à des intérêts individuels, privés. Cela revient à rendre l’agent public complice de sa hiérarchie, ce qui n’est pas acceptable. L’agent public doit être le premier garde fou du respect de la légalité. Cet article lui en retire la possibilité.


Proximité

Nous sommes d’abord et avant tout au service des agents. A ce titre, nous essayons de nous ternir le plus possible à la disposition desdits agents.


Qualité du Service Public

Tant pour les Usagers que pour les Agents Publics, il importe de voir garantie la qualité du Service Public. Prétendre, comme le fait régulièrement l’administration, que l’on peut ad vitam aeternam prendre de nouvelles missions en charge sans mettre en face le personnel compétent est illusoire. Ainsi, une partie de la réglementation actuelle ne peut être appliquée, faute de moyens humains suffisants pour un territoire aussi vaste que l’Europe. Il est donc important que soit défini rationnellement le périmètre du Service Public.


Représentativité

Les instances dirigeantes du Syndicat de la Fonction Publique sont l’émanation des Agents Publics constituant la centrale. L’action du syndicat doit respecter les choix des adhérents. A chaque fois que cela sera jugé nécessaire, le Syndicat de la Fonction Publique consultera sa base, vraisemblablement par voie numérique. L’Assemblée Générale composée des adhérents élit pour trois ans un Conseil d’Administration. Ce dernier renouvèle chaque année en son sein le Bureau du syndicat. Le Conseil d’Administration est le gardien de la morale du syndicat. Compte tenu de son implication forte, il peut être amené à juger et sanctionner un Bureau ou un Secrétaire Général s’il considère que les fondement du syndicat ne sont plus respectés. Il n’a pas à recueillir pour cela l’avis de l’Assemblée Générale. A lui de se justifier à la prochaine Assemblée Générale devant les adhérents pour expliquer ses choix


Transparence

L’action du SFP se doit, autant que possible, d’être transparente. En particulier, les comptes du Syndicat sont accessibles à qui en ferait la demande.